Mission 1 - S'ouvrir aux autres (appui littéraire)
Comme indiqué sur le projet, la découverte de cet
album doit se faire de façon individuelle afin que chaque élève puisse
construire se propre interprétation.
L'album
numérisé ci-dessous vous permettra plus facilement d'organiser la
synthèse à travers une projection collective. La synthèse a pour but de
dégager les intentions de l’auteur. Quel message veut-il faire passer ?
Chaque
classe doit déposer en commentaire sa synthèse ou éventuellement
l'enregistrer et la faire parvenir par mail au coordonnateur sous la
forme d'un fichier son. Elle sera déposé ci-dessous sous la forme d'un
podcast écoutable par les autres classes...
Dans
les commentaires, l'école de Labastide Rouairoux écrit ceci en
proposant 2 références culturelles tout à fait intéressante (Bravo
Barbara ! Bravo Aniss ! ) :
Cette lecture a fait penser à Barbara, une élève de notre groupe, à une
poésie de Maurice Carême : « Le bonheur est tout petit ».
Voici ce joli poème...
Le bonheur c'est tout petit,
si petit que, parfois,
on ne le voit pas,
alors on le cherche,
on le cherche partout.
Il est là, dans l'arbre qui
le chante dans le vent,
dans l'oiseau qui le crie
dans le ciel,
la rivière le murmure,
le ruisseau le chuchote,
le soleil et la goutte de pluie
le disent.
Tu peux le voir, là,
dans le regard de l'enfant
dans le pain qu'on rompt
et que l'on partage,
dans la main que l'on tend.
Le bonheur, c'est tout petit,
si petit que, parfois,
on ne le voit pas
et on le cherche dans le béton,
l'acier, la fortune,
mais le bonheur n'y est pas,
ni dans l'aisance, ni dans le confort.
On veut se le construire,
mais il est là,
à côté de nous et
on peut passer sans le voir,
car le bonheur, c'est tout petit,
il ne se cache pas,
c'est là son secret,
il est là, tout près de nous,
et parfois en nous !
si petit que, parfois,
on ne le voit pas,
alors on le cherche,
on le cherche partout.
Il est là, dans l'arbre qui
le chante dans le vent,
dans l'oiseau qui le crie
dans le ciel,
la rivière le murmure,
le ruisseau le chuchote,
le soleil et la goutte de pluie
le disent.
Tu peux le voir, là,
dans le regard de l'enfant
dans le pain qu'on rompt
et que l'on partage,
dans la main que l'on tend.
Le bonheur, c'est tout petit,
si petit que, parfois,
on ne le voit pas
et on le cherche dans le béton,
l'acier, la fortune,
mais le bonheur n'y est pas,
ni dans l'aisance, ni dans le confort.
On veut se le construire,
mais il est là,
à côté de nous et
on peut passer sans le voir,
car le bonheur, c'est tout petit,
il ne se cache pas,
c'est là son secret,
il est là, tout près de nous,
et parfois en nous !
- Maurice CAREME -
Pour Aniss,
elle lui a rappelé Mahatma Gandhi qui a voulu régler les problèmes de
son pays sans violence. Pour en savoir plus en 1min30...
commentaires des classes :
Karine Marcouire,
Dans notre classe, nous avons travaillé en deux groupes. Lors de la
mise en commun nous nous sommes aperçus que nous n’avions pas la même
vision de la fin de l’histoire…
Commentaire du livre par le premier groupe :
Cette histoire nous a permis de comprendre qu’il ne fallait pas être
cupide, orgueilleux, profiter de sa position, de sa puissance par
rapport aux autres. Il est important de vivre main dans la main, la
guerre n’apporte rien : les six hommes ont perdu tout ce qu’ils avaient
construit.
Nous pensons que la guerre était inévitable, s’il n’y avait pas eu le
caneton, les soldats se seraient tôt ou tard affrontés ! Selon nous, les
derniers survivants vont commettre les mêmes erreurs et la guerre va
éclater à nouveau…l'histoire se répète...
Cette lecture a fait penser à Barbara, une élève de notre groupe, à une
poésie de Maurice Carême : « Le bonheur est tout petit ». Pour Aniss,
elle lui a rappelé Mahatma Gandhi qui a voulu régler les problèmes de
son pays sans violence.
Commentaire du deuxième groupe :
Les six hommes se croyaient les plus forts, les plus riches, les plus
intelligents, ils avaient le pouvoir. Ils avaient peur qu’on leur prenne
leurs richesses alors ils ont levé une armée. Comme les soldats
s’ennuyaient, ils ont attaqué les autres fermiers, les six hommes sont
devenus arrogants, méchants et cruels.
Heureusement, à la fin, les hommes qui ont survécu ne veulent pas
refaire les mêmes erreurs, ils ne vont pas lever d’armée. Ils ont tiré
les leçons du passé.
Les élèves de CM2-Ecole Lucie Aubrac
Claire Lagrave,
Dans notre classe, nous avons commencé à produire un petit résumé
pour vérifier notre compréhension : "C’est l’histoire de 6 hommes qui
cherchent un endroit où vivre en paix. Une fois trouvé, ils commencent à
construire leurs maisons et à gagner de l’argent. Les hommes veulent le
protéger. Ils embauchent six soldats. Ces derniers attaquent les fermes
voisines pour être encore plus riches. Pendant ce temps là, les paysans
de l’autre rive entendent parler des six hommes. Ils s’organisent :
certains cultivent et d’autres apprennent à devenir soldat. Tous se
préparent pour la guerre. Un événement vient la déclencher."
Les six hommes veulent vivre heureux et en paix, or, tout leur argent
gagné n'a été utilisé que pour financer la guerre." L’armée coûte cher "
est une phrase au présent. Cela sous-entend qu'elle coûtera cher, que
ce soit aujourd’hui, hier ou demain en argent et en vies. L’argent ne
vaut pas le prix de milliers de vies. Ici, il ne procure pas non plus le
bonheur. L'auteur nous alerte aussi sur le fait que les guerres partent
souvent d'incompréhensions, d'un manque de dialogue (ici, le caneton).
La fin du texte laisse une ouverture : soit l'événement va se reproduire
(puisque les hommes se retrouvent dans la même situation/position),
soit ils vont se nourrir de leurs expériences pour faire mieux). C'est
ce que nous espérons... CM1 de l'école Marie Curie - Labruguière
MICHEL David,
Il était une fois six hommes qui cherchaient un lieu où vivre en
paix. Ils s'installèrent et commencèrent à gagner de l'argent. Mais cela
allait amener des problèmes et des conflits : ils avaient peur d'être
volés et ils engagèrent des soldats. Mais les soldats n'avaient rien à
faire et ils décidèrent d'attaquer des fermiers. Alors, les six hommes
gagnèrent encore plus d'argent et se sentirent très forts. Mais les
fermiers s'entraînèrent à se battre pour pouvoir se défendre. A la fin,
les soldats et les fermiers se firent la guerre et il ne resta que six
hommes d'un côté et six hommes de l'autre, qui cherchaient un endroit
pour vivre en paix.
Peut-être que l'histoire va recommencer avec une nouvelle guerre ou
peut-être qu'ils pourraient se rencontrer et former une équipe pour
vivre ensemble, s'unir pour vivre en paix.
Même si il n'y a pas beaucoup d'action, c'est une histoire intéressante
parce que cela peut arriver dans la réalité. Dans chaque camp, les
personnages se ressemblent un peu, ils réagissent de la même manière,
c'est ce que montrent les dessins. C'est aussi une histoire avec une
morale : la peur, vouloir plus d'argent et chercher le triomphe amènent à
la guerre et à tout perdre.
CM2b - Liceo frances de Pereira
Pierre CLOT - CPD TICE 81,
Félicitations à toutes les classes pour ces derniers commentaires !
Il y a vraiment des réflexions tout à fait intéressantes... Je viens de
compléter l'article avec les références culturelles proposées par
l'école de Labastide de Rouairoux ! Merci à la classe pour cet apport
!!!
JULIE Aurore,
Dans notre classe, après la lecture de « Six hommes », nous pensons
qu’il ne faut pas avoir trop d’argent parce qu’on peut se le faire
voler, on s’inquiète, on a peur, on se bat, on devient avide et cupide
et, ainsi, il n’est pas possible de vivre en paix et heureux.
Certains pensent que les six hommes de la fin ont retenu la leçon des
précédents et que, ce coup-ci, ils vont reconstruire tranquillement
leurs maisons, mais qu’ils ne vont pas chercher à se faire trop d’argent
pour pouvoir travailler en paix vivre heureux.
D’autres pensent que ces six hommes vont reproduire les mêmes erreurs et
que cela se terminera mal une fois de plus.
CE2-CM1 – Ecole Lucie Aubrac de Labastide-Rouairoux
Marc Visentin,
Après lecture, nous avons résumé le texte du livre écrit par David
McKee (célèbre auteur des aventures de l'éléphant multicolores : Elmer).
Six hommes à la recherche d'un endroit calme où règne la paix, trouvent
une terre avec des arbres de l'eau où ils élèveront leur chaumière. Ils
s'enrichirent. Inquiets pour leurs richesses, ils engagèrent des
soldats. Les paysans furent pourchassés, leurs terres confisquées, mais
ils réussirent à s'échapper de l'autre côté de la rivière où ils
postèrent une sentinelle. La guerre éclata, ne laissant aucun survivant à
l'exception de six hommes de chaque côté. Ils partirent à nouveau
rechercher un pays en paix et un travail.
Morale : Cette histoire nous a appris qu'en voulant chercher la paix, on
la transforme car plus on est riche plus on en veut, plus on est pauvre
plus on paraît content. L'histoire se répète en boucle éternelle. Les
CM2 de Giroussens
Séverine Plazolles,
Nous pensons que l’auteur veut nous dire que la guerre c’est mal, il y
a beaucoup de vies qui disparaissent. C’est triste, cruel et violent,
il ne veut pas qu’elle recommence.
Quand on travaille, on gagne de l’argent et des biens. Puis on craint
qu’on nous le vole, du coup on devient méchant et on fait de plus en
plus de mal. Plus on a d’argent, plus on a de craintes de tout perdre.
On s’est aperçu que le livre se termine de la même façon qu’il commence.
Nous avons deux hypothèses. La première se finit mal : les deux groupes
vont partir travailler en paix, ils vont gagner de l’argent, ils vont à
nouveau engager des soldats, puis attaquer des fermes. On pense à la
Première Guerre Mondiale qui s’est suivie par la Deuxième Guerre
Mondiale.
On peut aussi penser que les survivants ont retenu la leçon : la guerre
n’apporte rien, que du malheur et la mort. On peut espérer qu’ils vont
vivre en paix et ne plus faire la guerre.
Les élèves de CM1 de l’école de Peyrole
Françoise Perez,
L’auteur voudrait nous faire passer comme message que la guerre ne
sert strictement à rien à part à détruire tout sur son passage et à
faire des morts. Elle est une des pires choses qui existe dans le monde.
Il faudrait l’arrêter et vivre en paix. La peur des autres peut nous
faire faire des choses horribles parfois !
Les CM2 de Peyrole
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